En mode saturation, les choses sérieuses commencent. Le gain est très régulier, ce qui facilite les réglages à la volée, mais s’envole rapidement en gros overdrive sur simple demande ! En jouant du master volume tout en usant de l’égalisation tout aussi précise que celle du canal Clean, on confine enfin au nirvana (avec ou sans jeu de mots, c’est selon), c’est-à-dire le son typique des Marshall : lourd, très lourd, puissant voire assourdissant. Sur les modèles au format combo, les haut-parleurs jouent pleinement leur rôle, avec beaucoup de dynamique, et ne rechignent jamais à la tâche.
De la mémoire.
Pourtant, cette belle énergie brute de décoffrage ne s’effectue pas aux dépens de la subtilité qu’offre aujourd’hui l’électronique embarquée. Car ces MG offrent la possibilité d’enregistrer, dans des mémoires prévues à cet usage, chacun des réglages de chacun des boutons qui sera ainsi sauvegardé et rappelé en l’état à tout moment. Et ce, sur les quatre canaux disponibles. Ça, c’est vraiment pratique en configuration de scène, surtout si on adopte le pédalier Stompware, évitant ainsi de lâcher sa guitare pour passer d’un réglage mémorisé à un autre.
Un autre choix.
Pour résumer, la gamme des Marshall MG offre un choix alternatif aux guitaristes en quête d’un ampli domestique pour le travail quotidien qui apprécieront, notamment, les sorties ligne/MP3 et casque à émulation de HP. Et même si les MG ont visiblement été conçus pour s’exprimer pleinement en mode saturation, ils savent jouer de la finesse grâce à leurs nombreuses possibilités de réglages de gain et d’égalisation qui ne manqueront pas de surprendre par leur polyvalence.